Colloque organisé par l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neuro-dégénératives, à l’occasion de la Journée Mondiale Alzheimer du 21 septembre 2016
Il est courant de penser la vulnérabilité comme l’affaire d’une catégorie de personnes – eux les malades, les handicapés, les dépendants, les précaires – qu’il faudrait doter d’une protection particulière et dont nous serions les vigiles.
Le « phénomène Alzheimer » contredit formellement cette idée : en touchant toutes les générations, tous les âges, tous les milieux sociaux, toutes les sphères de solidarité, en mettant en cause nos idées communes de la maladie, de l’identité, en s’invitant dans nos futurs de personne et de société, il n’est rien qu’Alzheimer ne fragilise.
À l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neuro-dégénératives a souhaité consacrer avec ses partenaires ce colloque aussi bien à un approfondissement théorique, notamment sur le concept même de vulnérabilité, qu’à l’analyse de situations pratiques (errance, déni, parcours de soin, etc.) avec un objectif : dessiner les contours de nos vulnérabilités partagées pour mieux renforcer nos liens menacés.
Date : 21 septembre 2016
Horaires : à partir de 14h
Lieu : Ministère des Affaires sociales et de la Santé